En raison des circonstances particulières, il n’est aussi pas possible de vérifier quels vaccins les réfugiés ont reçu, et ils ne subissent pas de dépistage de la tuberculose au moment de leur arrivée.
Suite à la situation en Ukraine, un nombre important de réfugiés pourront être accueillis en Belgique et en tant que sage-femme, nous pourrions être confrontés à ces suivis particuliers.
Les risques principaux sont le statut vaccinal défavorable de la population ukrainienne, notamment pour la rougeole et la polio chez les enfants et pour le COVID-19 dans la population âgée, ainsi que l’incidence élevée de la tuberculose en Ukraine, dont un tiers est résistant aux traitements (MDR-TB). En outre, il existe un risque individuel pour les personnes elles-mêmes, en raison de l’interruption des traitements chroniques (notamment pour le VIH et l’hépatite C) et des problèmes de santé mentale.
Vous trouverez la communication officielle dans ce lien
Et le guide de consultation derrière ce lien
Un schéma de vaccination traduit à partir d’une carte de vaccination ukrainienne par l’ONE derrière ce lien
Un livret de communication français-ukrainien est également disponible sous ce lien.